Bretagne : l'état du marché immobilier dans les grandes villes

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Au cours de cette année, la hausse des prix de l’immobilier connaît une importante croissance dans les villes bretonnes (avec un volume de transaction orienté à la baisse). Les analyses réalisées par les experts leur ont permis de conclure que le marché immobilier pourrait amorcer une décrue jusqu’en 2023, à cause de l’augmentation des taux d’emprunt. Voulez-vous connaître l’état du marché immobilier dans les grandes villes bretonnes ? Voici quelques informations pour vous en donner un aperçu général.

Une hausse des prix toujours en cours...

état du marché immobilier en bretagne 2022

Après avoir connu un pic considérable l’an dernier, le marché immobilier de la Bretagne est maintenu à des niveaux élevés. De plus, les notaires bretons constatent les signes d’un ralentissement des transactions qui n’est rien d’autre que le résultat de l’augmentation des prix des offres. Toutefois, le bilan trimestriel des notaires bretons révèle que le marché de l’immobilier de la région est resté stable, bien qu’un léger ralentissement se fasse ressentir.

Parmi les causes de cette inflation des prix se trouve la guerre en Ukraine, qui a radicalement changé le contexte économique de plusieurs régions, y compris celui de la Bretagne. Concernant neuf par exemple, ces derniers mois ont été marqués par une flambée du coût des matériaux et de l’énergie a considérablement fait grimper les prix.

Par ailleurs, certaines analyses révèlent que les prix du marché immobilier ont poursuivi leur hausse bien avant la guerre en Ukraine et le changement de conjoncture économique. Ils ont notamment progressé de :

Notez également que ce constat est unanime dans tous les offices notariaux. Les stocks diminuent progressivement et ce déséquilibre entre l’offre et la demande entraînera sans aucun doute une hausse des prix.

... Mais un nombre de transactions qui diminue

Outre la hausse des prix des offres sur le marché, le ralentissement du marché immobilier en Bretagne est également accentué par la diminution du taux des transactions. En effet, les analyses annuelles ont montré que les ventes des maisons ont baissé de 5,1 % en Bretagne. Ce résultat s’est surtout confirmé au premier trimestre 2022. Une période au cours de laquelle le nombre de maisons vendues a baissé de 6,5 % par rapport au dernier trimestre de 2021. Néanmoins, le nombre des transactions est resté stable pour les appartements anciens (+1 %) pendant cette période.

Les prix de l’immobilier dans les grandes villes bretonnes

Avant tout, il faut noter que contrairement aux appartements et maisons anciennes, le marché du neuf suit les prix du foncier variables en fonction des départements. À la tête du classement, on retrouve le Morbihan avec la plus grande hausse (+ 17 % soit 4 230 €), suivi par les Côtes-d’Armor (+ 14 %, 3 400 €). Ensuite viennent la Loire-Atlantique avec une hausse de 8% (4 560 €) et l’Ille-et-Vilaine avec une petite hausse de 2 % (4 190 €).

En ce qui concerne les grandes villes, le baromètre des notaires indique que la ville de Nantes se trouve à la première position. Dans cette ville, le prix du m² médian est évalué à 3 880 euros. Ensuite viennent Rennes (3 610 euros), Vannes (3 520 euros), Saint-Nazaire (2 670 euros), Dinan (2 430 euros) et Vitré (2 330 euros). En fin de liste se retrouvent Lorient (2 100 euros), Brest (1 820 euros), Quimper (1 750 euros), et Saint-Brieuc (1 380 euros). À noter que la plus grande hausse s’est observée à Saint-Brieuc avec un taux d’évolution annuel évalué à 20 %.

Le littoral attire également

Bon nombre de Franciliens sont attirés par le marché du littoral, mais pas qu’eux ! Les sondages révèlent que ce marché est considérablement occupé par les locaux. Cela explique pourquoi les prix des biens immobiliers ont également grimpé dans ces régions. Aujourd'hui à Pornic, le m² d’un logement peut coûter 4 380 euros en moyenne contre 3490 euros en 2017. Dans La-Baule, il vous faudra débourser 5 860 euros par m². À Carnac, le prix du m² d’un ancien appartement est estimé à 5 240 euros depuis 2021.

Quant aux autres villes des côtes, le baromètre des notaires bretons indique qu’il faudra :

À noter que dans le littoral des Côtes-d’Armor, 45 % des acquéreurs viennent du département et seulement 20 % viennent de la région parisienne.

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